2 Février : On arrive à Kalaw à l’hôtel Eastern Paradise Motel. Jolie chambre pas chère. La réceptioniste nous présente Mr. Uzo. Celui-ci nous décrit la rando (3jours – 2 nuits), les prix. Tout est clair. Tope là , camarade. Et tout ça sans rien réserver à l’avance. En haute saison. La baraka !

Randonnée de Kalaw au Lac Inlé

3 Février : Départ de Kalaw à 9h avec Uzo notre guide. Qui nous amènera au lac Inlé. Un classique de la rando dans le coin. D’après Uzo, plus de cent guides vivent de la rando dans la région de Kalaw !

C’est parti. Ca monte. Il fait chaud. On en bave. Plein de cultures différentes. Théiers, caféiers, mandarines, pomelos, riz, fraisiers…

A midi, on arrive dans un petit resto en hauteur avec un super point de vue et on y retrouve toutes les randonnées du coin ! Français , canadiens, une allemande. On mange des patates douces, un avocat accompagnés de très bonnes galettes.

Après la sieste (un peu acrobatique), marche sur des routes poussiéreuses. On s’empoussière !

Arrivée au village de Wapou ou l’on va dormir. Un peu décontenancés : pas d’eau courante. Juste de l’eau dans un bassin au milieu de la cour de la ferme. Une ampoule électrique (basse consommation) qui s’allume quand elle y pense. WC au fond du jardin. Mais repas délicieux et nous avons super bien dormi (10 h !) sur un matelas posé sur le sol cimenté. Avec pull et polaire et bonnet car il fait froid la nuit malgré les grosses chaleurs de la journée.

 

4 Février : Levés pour le petit déjeuner très copieux de 7 h. Lumière magnifique du jour qui se lève. Toilette sommaire pour départ à 8 h. Il ne fait pas encore trop chaud . La brume qui s’élève doucement du paysage nous donne du cœur à la … marche. Dom achète un chapeau de paille « artisanal ». Désormais, on ne pourra plus la perdre sur les sentiers.

Pendant la marche, Uzo nous explique, nous commente le paysage : utilisation du bambou, bois de feu, plantations (blé, maïs, riz, ail, choux chinois, potirons…).

On traverse des villages. Propreté partout malgré le manque d’eau courante. D’ailleurs, le birman semble se laver plusieurs fois par jour. Dans les rivières le plus souvent.

Peu de contact hormis Mingalabar et Jesutimbade. Les villageois ne comprennent pas l’anglais et ils ont souvent leur propre dialecte.

On voit souvent des écoles. On y entend les enfants réciter conscieusement leurs leçons.

Beaucoup de buffalos. L’animal idéal pour la culture du riz. Il adore l’eau. Il mange les fétus fanés tout en s’enfonçant dans les rizières. Plus besoin de labourer ! Gérard s’excite sur son appareil photo. Les buffalos, c’est beau !

Nous dinerons et dormirons d’ailleurs ce soir (à Pattubaux) dans une ferme ( avec bœufs et buffalos évidemment ). Diner de roi (birman) évidemment. Concocté par le cuisinier d’Uzo qui nous suit avec les bagages (couvert de sable rouge).

Coucher à 7h30 du soir. La nuit sera moins froide que la veille (la montagne nous protège).

 

5 Février : Départ à 7h30 pour la dernière étape. Brume du matin, terre rouge, éveil des villages. Que c’est beau !

Après la pause de midi (au village de Tonlay), le taxi-bateau nous amène à notre super hôtel au bord du lac Inlé (on a cassé la tirelire !). Il s’appelle « Sérénité ». Prémonition ?

 

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