1er Janvier 2014 : Le Musée National Des Beaux Arts

Magnifique bâtiment tout rouge, construit par les français dans les années 1920 dans le respect de l'architecture Khmer traditionnelle. Il méritait bien un album pour lui tout seul

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1er Janvier 2014 - suite : Le Palais Royal

Quelques photos du Palais Royal. C'est royal mais un peu ennuyeux. De plus, la lumière éclatante empêchait de "voir" sereinement. La pagode d'argent, dont l'intérêt est essentiellement à l'intérieur, est absente car les photos étaient interdites. A voir : la longue fresque, le long du mur d'enceinte, contant les péripéties du Râmâyana

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2 Janvier : Le musée du Génocide Tuol Sleng (camp S-21)

On ne peut pas séjourner, même brièvement à Phnom Penh, sans faire une visite au musée du génocide Tuol Sleng. Visite ou plutôt cauchemard éveillé.

On se perd en conjectures sur ce qui peut amener des êtres humains à devenir de tels bourreaux. Dans le livre "Le portail", l'auteur François Bizot qui a vécu les prisons khmers ne propose pas d'autre explication que la réalisation de ces méfaits par des gens "purs" qui veulent le bien de l'humanité. Duch, son geôlier (et plus tard le chef du camp S-21) ne veut rien d'autre que la justice. Il fera d'ailleurs libérer Bizot dès qu'il sera convaincu de son "innocence".

Avant de devenir un centre de détention et de torture sous le régime des Khmers rouges en 1975, Toul Sleng était un collège. Aujourd’hui, le bâtiment est un musée dédié à la mémoire. Il comprend des photographies de près de 5 000 victimes, des documents écrits, dont quelques peintures décrivant la vie à la prison œuvre d’un rescapé. Le complexe est resté en l’état depuis le départ des Khmers rouges.

Tuol Sleng ou S-21 est la plus connue des quelques 190 prisons que la police politique (Santébal) de la dictature khmère rouge avait disséminées à travers le Cambodge durant les années 1970. Située dans la capitale, Phnom Penh, et dirigée par Douch (Kang Kek Ieu), elle dépend directement des plus hauts dirigeants du régime.

Avant tout centre d'interrogatoire, elle n'est cependant pas le lieu où on instruisait des cas de suspects : tout détenu envoyé à Tuol Sleng est en effet un coupable obligé, dont il s'agit d'obtenir la confession de crimes si besoin imaginaires, avant son exécution pratiquement inéluctable. Moins de 200 survivants potentiels ont pu être identifiés parmi les quelques 14 000 personnes qui ont été détenues à Tuol Sleng, qui sont pour la plupart des cadres du régime victimes des purges répétées au sein de celui-ci.

Également célèbre par ses archives, en large partie retrouvées en 1979, Tuol Sleng est depuis janvier 1980 le Musée du génocide khmer.

Même au nom de la réconciliation nationale, beaucoup de cambodgiens ont du mal à admettre que le massacre de leur famille, amis restent impunis. On a déjà parlé du boss du "Golden Banana" à Siem Reap. De notre guide. Savez-vous que Nuon Chea qui a été responsable des questions de sécurité et à ce titre des purges des « ennemis de l'intérieur » et notamment du centre d'« interrogatoire » de Tuol Sleng a été, après bien des circonvolutions, inculpé en 2008 mais pas encore condamné.

Et ce n'est pas le pire : Savez-vous qu'il existe des gens qui défendent encore l'Angkar et seshorreurs . En cherchant sur Internet, je suis tombé sur l'article suivant : "Pol Pot revu et corrigé". En lisant l'article, on tombe sur le c.. Je n'ai pas pu le finir. Une envie de vomir. A rapprocher de l'affaire Dieudonné dont on parle tant en France aujourd'hui. D'ou vient ce site mondialisation.ca (centre de recherche sur la mondialisation) ???

 

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3 Janvier : Une journée bien remplie !

(on essaye de reprendre notre journal au fil de l'eau après le grand trou du début de séjour au Cambodge. On essayera de rédiger la période précédente quand on aura le temps. C'est pas génial pour un journal. Désolé)

Ces trois derniers jours à Phnom Penh ont été assez éprouvants. Tous les déplacements à Phnom Penh sont éprouvants. Que ce soit à pied ou en Tuk Tuk. C'est pollué, bruyant. Il fait 27°. A pied, les traversées de rues sont acrobatiques... On se repose pendant les visites...

Alors aujourd'hui, on s'embarque pour la... campagne.On prend un TUK TUK pour la journée (25 $). Direction Koki Beach (Kien Svay). C'est un lieu de pique-nique très prisé des cambodgiens. Un endroit situé sur la rivière "Bassac" dans la campagne proche de Phnom Penh, où des familles ont construit des petites paillotes en bambou et en feuilles de palmier sur l'eau (parfois plusieurs mètres au-dessus de la rivière) reliées à la terre ferme par de petites passerelles en bois. Bondé le week-end. Nous sommes vendredi mais ça vaut le coup quand même. Après un petit tour en bâteau, on s'installe pour pique-niquer dans une joile paillote au-dessus de l'eau. Il fait bon. L'air est doux. On nous amène un poulet (fraichement... tué ?) et des grosses crevettes cuits au barbecue. Moyen mais le cadre idylique fait tout passer. Dans les paillotes alentours, ça déjeune, rigole, se baigne, joue aux cartes. Après le repas, un bonne sieste. Trois bémols quand même  : une vendeuse de fruits nous arnaque avec des mangues unmangables (pardon immangeables), un petit serpent essaye de grimper sur notre paillote et enfin l'addition se révèle très élevée (pour le Cambodge) : 55 $. On paye même le riz et la paillote... Bon, allez on pardonne. Le lieu est tellement magnifique.

En revenant, le chauffeur de Tuk Tuk nous propose un détour par sa maison. OK ! ce n'est pas la première fois. Est-ce une façon de nous monter ses conditions de vie. Pour avoir un petit pourboire. Sans doute, mais nous sommes contents aussi de voir la vie du village de plus près. De rencontrer ses enfants. Alors tout le monde est content. On va pas faire la fine bouche!

Retour à l'hôtel. Une bonne douche pour participer au cocktail organisé pour la sortie d'un documentaire appelé "Don't think I've forgotten". Le film retrace l'histoire de nombreux artistes musicaux qui ont disparus pendant la période Kmers rouge. On n'a pas vu le documentaire. Il sortira bientôt en Europe. A ne pas rater.

Pour finir la journée, direction Sovanna Phum, le petit théatre d'ombres de Phnom Penh.

On vous l'a dit ! Une Journée bien remplie !

 

L'album photos : cliquez-ici

 

 

Sbek Touch, le petit théâtre d'ombres : la Vidéo

Enorme bémol à cette "journée bien remplie" : Le lendemain, nous lisons que la police cambodgienne a ouvert le feu ce même jour à Phnom Penh sur une manifestation d'ouvriers du textile, causant la mort d'au moins trois personnes : Cliquez-ici.

Nous avions bien compris qu'il y avait un loup car :

- des policiers étaient stationnés à différents endroits de Phnom Penh

- des hélicoptères ont survolés Phnom Penh toute la journée (ambiance)

- le chauffeur de Tuk tuk était très remonté contre le premier ministre, Hun Sen.

En principe, les manifs doivent continuer cette semaine...

 

Un Article de Courrier International

Salaire minimum _ les ouvriers cambodgiens se rebiffent
ASIE • Salaire minimum _ les ouvriers ca
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Pour quitter Phnom Penh sur une note plus légère....

Nos Restos Favoris à Phnom Penh

Une des principales activités du touriste : trouver un endroit pour manger !
Nos aides : le guide du routard évidemment. Mais ça ne suffit pas. Faut compter sur son intution. Se laisser aller. Repérer les petits bouis bouis attractifs (odeur, clients...). Et quelquefois, se lancer sans arrière pensée (éviter les salades et légumes crus quand même). Donc quelques photos des restos ou des plats qui nous ont marqués. On ne se souvient pas des noms. C'est juste pour la gloire. Cliquez-ici

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